Face aux plus de quatre millions de déplacements que connait quotidiennement la ville de Lille, la mairie a déployé un vaste réseau de transports en commun ces dernières années. Ainsi, métros, lignes de bus et de tramway viennent accompagner la récente mise en place d’un service de vélos et trottinettes électriques en libre-service.
Une pluralité de solutions auxquelles les habitants de l’intra-muros semblent s’accommoder puisqu’ils sont près de huit sur dix à se déclarer satisfaits par l’offre de transports en commun existante sur leur territoire, selon une étude réalisée par Odoxa. En parallèle, ce chiffre tombe pourtant à seulement quatre sur dix pour les personnes vivant sur l’ensemble de la région Hauts-de-France.
Un territoire périurbain enclavé
Pour Zina, comptable de 27 ans vivant partiellement à Pérenchies, une commune située à une vingtaine de minutes de Lille, les chiffres de ce sondage s’expliquent en partie par la mauvaise adaptabilité des services de transports à la périphérie urbaine. "Les transports en commun sont top jusqu’à ce qu’on sorte de la ville", explique-t-elle. "Ici, la fréquence de passage est très faible, nous n’avons souvent qu’un bus toutes les demi-heures, et le service finit tôt. Quant aux trains, il n’y en a qu’un ou deux par heures, et ils sont très régulièrement en retard".
L’application permet de faire des rencontres très conviviales. Ici, tu ne dois pas t’installer à l’arrière et te taire en attendant que le temps passe, tu as une véritable interaction avec les gens, et tu rencontres très souvent des gens de ton âge.
Passé une certaine heure, la jeune femme, qui n’est pas véhiculée, n’a longtemps eu d’autres choix que de s’arranger avec des connaissances, ou de se tourner vers les VTC : "mais tout cela à un coût !", souligne-t-elle.
Une solution de complémentarité pertinente
Néanmoins, elle confie utiliser depuis plus d’un an Citygo pour se déplacer. L’application, déjà largement installée en région parisienne, s’était implantée au niveau du bassin lillois en fin d’année 2021. Axée sur le covoiturage urbain, c’est-à-dire sur les trajets quotidiens de moins de 80 km, la plateforme a pour objectif de proposer aux utilisateurs de partager des trajets de courtes distances en voiture avec des passagers qui se trouvent sur leurs chemins, et ce en fixant un prix à ce trajet sur la base d'une indemnité kilométrique fixée par l'Etat pour le covoiturage spécifiquement.
Pour les conducteurs, le covoiturage urbain, c’est une solution immédiate de complément économique au quotidien, car entre les courses, les sorties ou encore l’essence, les frais sont nombreux.
Une nouvelle solution de mobilité qui a visiblement convaincu la jeune femme. "En plus d’être très pratique, puisqu’elle m’a permis à maintes reprises de me déplacer rapidement quand j’avais des soucis de transports, l’application permet de faire des rencontres très conviviales. Ici, tu ne dois pas t’installer à l’arrière et te taire en attendant que le temps passe, tu as une véritable interaction avec les gens, et tu rencontres très souvent des personnes de ton âge".
Un impact économique…
Si ce service constitue donc une solution complémentaire au réseau de transport du territoire, il est aussi économiquement viable pour bien des utilisateurs. En effet, "Lille est la troisième ville étudiante de France, et ce type de population se retrouve bien souvent confronté à des difficultés économiques, que ce soit pour se déplacer ou pour les charges du quotidien", explique Bertrand Tostivint, Head of Brand & Communications pour Citygo. "Et pour les conducteurs, le covoiturage urbain, c’est une solution immédiate de complément économique au quotidien, car entre les courses, les sorties ou encore l’essence, les frais sont nombreux."
… et écologique
Outre l’aspect économique, l’application met également l’accent sur le volet environnemental. Selon Bertrand Tostivint, covoiturer c’est œuvrer à rendre chaque trajet du quotidien plus écologique. "Lille est une des plus grandes villes françaises et, à ce titre, il y a plusieurs millions de trajets par jour. Notre objectif, c’est justement de faire comprendre aux gens que tous ces déplacements du quotidien peuvent être d’éventuelles possibilités de covoiturer, donc d’économiser de l’argent, mais aussi de diviser son empreinte carbone. Et faire ce geste plusieurs fois par mois, voire par semaine, in fine ça pèse sur la balance environnementale".
En partenariat avec Citygo.
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